Lira

(Paroles & Musique: Erik Karol)

Elle puisait ses rêves dans des contes d’enfants,
Et soumettait sa peine à de tristes amants.
Ses poupées ressemblaient à des dames en deuil.
Et ses berceaux…… parés comme les beaux cercueils

Elle était sur le seuil de ce monde magique,
Des remparts hauts et blancs de la paix amnésique.
Et parfois quand trop pure , elle sortait du sillon,
On ouvrait les murailles du noble pavillon

Lira… Lira

Nous savons que le fou est un sage incompris
Qui se joue de la mort et en connaît le prix..
Mais de faux chirurgiens, des fantômes de science…
L’enchaînent aux barreaux de leur propre conscience.

Je me souviens de toi et des quatre murs blancs
Où de tes yeux sorciers tu couronnais l’Absent..
Et où « les vicissitudes de la couleur »,
Du rouge à l’invisible, se pendaient à nos cœurs…

Lira… Lira